47 research outputs found

    Hussein Ahmed. — Islam in Nineteenth-Century Wallo, Ethiopia. Revival, Reform and Reaction

    Get PDF
    Attendue depuis plusieurs années, la publication de la thèse de Hussein Ahmed, soutenue à l’Université de Birmingham en 1984, est parue dans la luxueuse et prestigieuse collection « Social, Economic and Political Studies of the Middle East and Asia » aux éditions Brill. Quelques articles en avaient déjà été extraits, disséminés dans des actes de colloques. La synthèse de ces textes, l’enrichissement des descriptions et l’adjonction de passages inédits font que cette étude marque une avancée n..

    Martin, Denis-Constant & Roueff, Olivier. – La France du jazz. Musique, modernité et identité dans la première moitié du xxe siècle. Marseille, Éditions Parenthèses, 2002, 323 p., index (« Eupalinos »).

    Get PDF
    C’est à la fin de la Première Guerre mondiale que la France découvrit le jazz. Les tournées des fanfares de soldats noirs américains propagèrent avec succès les surprenantes musiques élaborées Outre-Atlantique. Durant les années folles de l’Entre-deux-guerres, cette nouvelle mode gagna le devant de la scène. Les jazz bands commencèrent par séduire l’avant-garde artistique et intellectuelle, puis leurs rythmes syncopés ont peu à peu imbibé le répertoire des musiques populaires. Les jeunes amat..

    La stèle éthiopienne de Rome

    Get PDF
    En mars 1937, un an après la conquête de l’Éthiopie par l’Italie, les forces d’occupation fascistes décidaient de prendre comme trophée de guerre une des stèles géantes d’Axoum, le plus haut lieu de l’Éthiopie antique. Ce monument haut de 24 mètres fut installé à Rome, parmi les obélisques témoignant de la grandeur de l’Empire romain, avec laquelle le régime de Mussolini voulait renouer. Après-guerre, le traité de paix signé par l’Italie prévoyait au chapitre des réparations de guerre que les pièces du patrimoine éthiopien qui avaient été pillées fussent rendues. Jusqu’à aujourd’hui la stèle a fait l’objet d’un contentieux entre les deux pays. Le processus de restitution n’a véritablement pris forme que depuis quelques années, sous la pression d’intellectuels ayant donné un puissant écho médiatique à cette revendication dans le sentiment national éthiopien. Après quelques tergiversations, la stèle éthiopienne de Rome a récemment été démontée, et attend encore que les problèmes de transport soient résolus avant de pouvoir retrouver son site d’origine. Pour examiner ce cas de restitution et discuter des limites de son extrapolation dans la jurisprudence sur les biens culturels illégalement acquis, cet article s’applique à situer ce monument dans une histoire longue des usages politiques du patrimoine archéologique et des références à l’Antiquité qui structurent fortement les mémoires nationales, tant en Italie qu’en Éthiopie.The Ethiopian Stele of Rome. A Controversial Matter of Memory. – In March 1937, a year after the Italian conquest, the fascists forces of occupation decided to seize giant steles of Axum, the high place of ancient Ethiopia, as war trophies. A monument 24 meters high was set up in Rome, among obelisks bearing witness to the Roman Empire, a reference mark for Mussolini’s government. The section on war reparations in the treaty signed by Italy following WW II provided for repatriating the trophies taken from Ethiopia. Thanks to the pressure from intellectuals who have strongly relayed the Ethiopian demand in the media, the process for returning the stele has started in the past few years. Despite procrastination, the stele in Rome was recently taken down and is now waiting for transportation problems to be settled before returning to its place of origin. This restitution is examined as well as the limits of drawing conclusions from this case for a jurisprudence on illegally gotten cultural goods. This monument is situated in a long history of the political uses made of archeological objects and historical references to Ancient Times. Such references shape national memories in both Italy and Ethiopia

    Falceto, Francis. – Abyssinie Swing. A Pictorial History of Modern Ethiopian Music. Images de la musique éthiopienne moderne. Addis Ababa, Shama Books, 2002, 120 p., photos, bibl.

    Get PDF
    Par la frivolité et l’exubérance qu’elles révèlent, les images des scènes musicales éthiopiennes renversent les clichés misérabilistes qui collent habituellement à ce pays. Par cette histoire iconographique des musiques modernes d’Éthiopie, Francis Falceto présente une nouvelle facette d’un patrimoine qu’il a déjà substantiellement réhabilité en publiant la collection de disques éthiopiques/ityophiks , où sont compilés les tubes du groove éthiopien des années 1950 à 1970. À leur écoute, même ..

    Lewis, Ioan M. – Arguments with Ethnography. Comparative Approaches to History, Politics and Religion. London-New Brunschwig, NJ, The Athlone Press, 1999, 167 p., bibl., index (« LSE monographs on social anthropology » 68).

    Get PDF
    L’anthropologie sociale britannique a connu son apogée flamboyante à l’époque des grandes monographies composées dans le sillage des œuvres maîtresses de Malinowski et de Radcliffe-Brown. Ces études ont pris la patine de l’âge et restent d’inépuisables et savoureuses sources de données et de concepts pour le comparatisme anthropologique. Dans ce recueil de neuf articles, Ioan Lewis se pose en vétéran de l’anthropologie d’inspiration fonctionnaliste. Élève de Evans-Pritchard, spécialiste polyv..

    Berhanou Abebe. – Histoire de l'Éthiopie, d’Axoum à la révolution. Paris, Maisonneuve et Larose ; Addis Abeba, Centre français des études éthiopiennes, 1998, 238 + 16 p., lexique, bibl., carte, photographies (cahier de 16 p.). Pankhurst, Richard. – The Ethiopians. Oxford, Blackwell, 1998, 299 p., cartes, photographies, bibl., index (« The Peoples of Arica »).

    Get PDF
    L'histoire éthiopienne offre des perspectives tout aussi vertigineuses que les ravins profonds qui entaillent les hauts plateaux de ce pays. Celui qui s'y penche prend le risque d'être captivé non seulement par un gouffre qui se perd dans les profondeurs mythiques des civilisations antiques, mais aussi par des séquences historiques spectaculaires où se confrontent les trois grandes religions monothéistes, où interviennent les États d'Europe et du Moyen-Orient, et où s'illustrent des per..

    Lignes de force et traits de fuite d’un père fondateur

    Get PDF
    J’ai pris la contre-allée Je me suis emporté Transporté(Alain Bashung, « Aucun Express », 1998). Un grand homme se définit par l’importance de ses œuvres, la force et la constance de ses engagements. En anglais, la notion anthropologique de « big man », conçue à partir des sociétés océaniennes, s’est largement diffusée hors du périmètre anglophone pour renvoyer à la notion d’un chef de clan, point de référence et arbitre d’un réseau de relations sociales, contrôleur général d’un circuit de ca..

    Lignes de force et traits de fuite d'un père fondateur

    Get PDF
    International audienceOne year after the death of Georges Balandier (5 octobre 2016), the Cahiers d’Études africaines honors a key founder of and continuing inspiration to our journal. A quest for an absent presence, this issue is motivated by seeking out this hidden dimension. If Georges Balandier’s style was somehow fluid and elusive, it was because it resisted being caught in theoretical constructs. Always prepared to address new categories adapted to situations and their reconfigurations, his thought was ever open to the upheavals and perpetual dynamics of social worlds. Through a body of work characterized by its rich and modulating semantic field, this man of the arts and sciences transformed a vast series of issues and concerns into objects of his research thus tracing lines of thought and extending various investigations into the field, in particular, onto present-day African turf.Un an après le décès de Georges Balandier, le 5 octobre 2016, les Cahiers d’Études africaines rendent hommage à un fondateur et un continuel inspirateur. C’est ainsi la quête d’une présence absente, d’une dimension cachée de la revue, qui a animé la construction de ce numéro. Par son style fluide, insaisissable, au sens où il ne peut être capturé par un appareil théorique, Georges Balandier a développé une pensée ouverte aux surgissements, à la dynamique perpétuelle des mondes sociaux, prête à toujours proposer de nouvelles catégories adaptées aux situations et à leurs reconfigurations. À travers une œuvre caractérisée par un champ sémantique à la fois riche et évolutif, cet homme de science et de lettres a commuté en objets de recherche une vaste série de questionnements et a tracé des lignes de pensée, prolongées par diverses entreprises de recherche, notamment sur l’actualité des terrains africains. Ce texte est l'introduction au numéro spécial que les cahiers d'études africaines lui consacrent

    Éditorial

    Get PDF
    Histoire d'ours Georges Balandier est le fondateur des Cahiers d'Études africaines. Ce rappel peut paraître incongru, tant l'affirmation relève de l'évidence pour les auteurs et les lecteurs de la revue. Cependant, pour des raisons qui résident dans l'archéologie de la revue, quelque part entre l'alternance des équipes de rédaction et les transformations de maquettes, quelques membres fondateurs avaient disparu de l'ours de la revue et Balandier apparaissait dans la composition d'un comité de..

    Maxime Rodinson

    No full text
    Ficquet Eloi. Maxime Rodinson. In: Annales d'Ethiopie. Volume 20, année 2004. pp. 267-268
    corecore